Joinville Ecologie

La Marne

Association joinvillaise pour l’écologie

La Marne est elle polluée ? (2010)

Les eaux de pluie souillées vont dans la Marne : que fait le Conseil Général ?

Les déchets encombrants s’accumulent : que fait la Mairie ?

 » J’ai découvert une nouvelle espèce autochtone de la faune marine joinvillaise qui squatte le fond de la Marne en bordure des berges.

Lorsque le marnage de la Marne est bas nous pouvons les distinguer tapis sur le lit du fleuve en bordure des chemins de promenade.

Il faut faire très attention et marcher doucement pour ne pas les effrayer.
De temps en temps nous apercevons un banc de guardia corpo prenant un bain de lumière.
Nous les trouvons surtout à proximité de la passerelle qui passe sous le pont de Joinville vers le square Runnymede.

Quelques spécimens esseulés sont sur le pourtour de l’île Fanac au droit de la sortie des collecteurs des eaux usées du pont. Les spécimens approchés ont une couleur zinc et ont à peu près la même taille. Ils ne sont pas comestibles. Six spécimens ont été aperçus autour du pont dont un appartenant à l’espèce pannelli elettorali.
Est-ce une espèce protégée par la municipalité ? Le mystère reste entier. « 

Jean François Clair (avril 2010)

Vous trouverez dans le document pdf Pont de Joinville les vues explicatives de nos affirmations

Traversée de la Marne :

Une passerelle ou un passeur ?

Une passerelle sur la Marne : le serpent de mer favori de M. Aubry

Depuis la création de Joinville-Ecologie (1988), nous entendons périodiquement la majorité municipale faire miroiter aux Joinvillais la création d’une passerelle sur la Marne. Cette idée séduit au premier abord, dans une commune coupée en deux moitiés, seulement reliées par le Pont de Joinville (ainsi il est vrai que le Pont du Petit Parc, à condition de passer sur la rive droite par le vieux Saint-Maur). L’expérience nous a enseigné que cette proposition n’était pas sérieuse, et servait essentiellement à détourner l’attention du public mal informé des vrais problèmes. Ainsi au début de la concertation sur la ZAC des « Hauts de Joinville », rue de Paris, dont l’enjeu principal est la construction d’environ 400 logements, on a braqué les projecteurs sur l’hypothétique création d’une passerelle reliant la jetée de l’écluse au port de plaisance. Bien entendu, les naïfs n’ont pas manqué pour en féliciter le Maire sur les registres « de concertation » ! La Municipalité n’en parle plus beaucoup aujourd’hui … Il est vrai que nous avons fini par faire dire au responsable de l’urbanisme que le coût d’une telle passerelle était évalué à près de 3 millions d’euros ! Que n’entendrions-nous pas, nous autres écologistes, si nous étions assez irresponsables pour jouer ainsi les marchands d’illusions !

Plutôt qu’investir lourdement, subventionner un service

Certains se souviennent encore du passeur qui, jusqu’aux années 1970, assurait la traversée des riverains et touristes entre le boulevard de la Marne à Nogent et les guinguettes de Joinville. Une telle activité n’est pas viable économiquement aujourd’hui, à moins d’être subventionnée. On aurait tort de s’en offusquer : ce serait pour nous une décision de saine gestion, puisque socialement utile, tout en évitant un investissement lourd à l’esthétique douteuse qui pèserait bien plus sur les finances communales. Pour la quatrième année consécutive, à côté de chez nous, une association montre l’exemple.

Passeurs de rives, entre Nogent et Champigny

L’association « Au fil de l’eau », née en 1981, a ressuscité l’activité ancestrale des passeurs en créant, entre le port de Nogent et le Tremblay à Champigny, des navettes pour franchir la Marne, à la grande satisfaction des habitants et des promeneurs. Cette année, ce service reprendra à partir du 27 mai, jusqu’à fin septembre, les samedis et dimanches, de 13 heures à 20 heures, la fréquence dépendant de l’affluence. En 2005, ce sont 8500 usagers qui ont emprunté ce « passeur de rives ». Les randonneurs commencent à se passer le tuyau … L’association utilise des catamarans fluviaux motorisés, bâchés ou à toit fixe, certains équipés de moteurs électriques. Ils sont accessibles aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes. Il s’agit aussi d’un chantier d’insertion : cette prestation de loisir gratuite est assurée par des salariés-apprenants, formés aux métiers de l’animation et de la navigation, et leur encadrement. Les partenaires financiers qui rendent ce service possible sont le Conseil Général, les deux communes concernées, ainsi que la communauté d’agglomération « Vallée de la Marne » (Nogent – Le Perreux). L’association « Au fil de l’eau » s’occupe de tout le reste, ingénierie, conception et entretien des bateaux, encadrement de l’activité, aménagement des pontons d’embarquement, autorisations auprès de VNF (Voies Navigables de France), commission de surveillance … Bien sur, des esprits grincheux pourront soutenir que le week-end, ce n’est pas assez. Mais ce service pourrait prendre de l’ampleur (les mercredis seraient déjà envisagés). Un exemple dont Joinville pourrait s’inspirer …

Enquête publique SAGE Marne Confluence

Contribution de JE (mai 2017)

Marne Pollution zéro

« Le port de plaisance tire la chasse« 

Sous l’autoroute A86/A4, dans un léger coude de la Marne, le Syndicat Intercommunal d’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP) (1) piège les détritus flottants dans un barrage.

L’emplacement de ce dernier a été déterminé dans une zone d’accumulation naturelle. 24 sites existent ainsi sur la Marne et sur la Seine. 10 sont en amont (dont 5 sur la Marne), 3 sites sont dans Paris et 11 sont en aval.

Chaque barrage est vidé une fois par semaine par un bateau équipé d’un tapis roulant qui s’engage dans la porte du barrage et hisse les déchets à bord.

Radioscopie des détritus :

–        70 % de déchets verts (algues, feuilles mortes, plantes, branches, etc.…)

–        30 % de déchets urbains (polystyrène expansé, emballages alimentaires comme le verre, le métal et le plastique et déchets inclassables tel les jouets ou les pneus).

Ils proviennent du déversement de détritus par les réseaux d’assainissement, de dépôts sauvages sur les berges et de rejets directs provenant de chantiers ou de bateaux.

 

Ces déchets constituent une pollution visuelle peu valorisante et représentent également un danger pour la navigation.

 

Depuis 1994 le syndicat s’est investi dans le ramassage de ces déchets en complément de sa mission de protection de la Seine.

Les barrages prouvent leur utilité : 755 tonnes de détritus collectés en 1994, 2000 tonnes actuellement.

 

 

(1)        Le SIAAP, établissement public administratif, est l’organisme qui gère les stations d’épuration de nos eaux usées